De retour à Kyoto station par train local, nous nous arrêtons pour manger avant d'attendre le train local pour Inari, en vue de visiter l'incontournable Fushimi Inari Teisha.
Le train était rempli de touristes, et vu le temps ensoleillé, il ne faut pas s'en étonner.

Dès en sortant de la gare, on tombe sur l'entrée de Fushimi Inari Taisha. Érigé en 711, il est le plus gros sanctuaire shinto du Japon dédié à la déesse du riz, Inari. Elle est également associée à la richesse, d'où la présence de milliers de torii, ces portes vermillon (on en compterait environ 5.000 au total). Pour la petite anecdote, on voit le lieu dans le film Mémoires d'une Geisha.
En bas, donc, il y a quelques petits sanctuaires mais la véritable attraction du domaine est le chemin de randonnée qui s'ouvre dans la vallée. D'une durée d'environ deux heures à allure normale, il se trace sur quelques kilomètres entre les arbres, sous plus de dix mille torii. La partie la plus connue est ce double court chemin de portiques de quelques dizaines de mètres, bien entretenu mais tout en bas. Du coup, on y voit beaucoup de monde mais plus on monte, moins on entend les talons claquer.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ces torii ont été financés par des hommes d'affaires, des sociétés ou de grands groupes. Au dos de chacun d'eux, leur nom est inscrit sur chacun des poteaux ainsi que la date de pose. Pour la petite anecdote, il faudrait compter 1,3 million de Yens (~11 491,80€) pour les plus visibles. (source : http://www.kanpai.fr/kyoto/fushimi-inari-taisha).

Mike a eu le courage de grimper jusqu'au sommet du mont Inari; pour ma part je me suis arrêté aux trois-quarts environ.