Le premier temple est justement en cours de restauration, il est recouvert d'un bâtiment en préfabriqué sur la façade duquel est dessiné le temple Rinno-ji...pas de chance donc. Quelques dizaines de mètres plus loin, nous franchissons le torii du Tōsho-gū (Ishidorī), et nous dirigeons vers les bâtiments principaux. A gauche, la pagode Gojūnotō, puis en face l'Ometemon (porte) marquant l'entrée dans le sanctuaire. On passe devant le Shinyosha (écurie qui abritait les chevaux des cérémonies), un bâtiment des singes de la sagesse (je ne vois pas le mal, je n'écoute pas le mal, je ne dis pas le mal), l'Omizuya (bassin pour se purifier comme expliqué dans un précédent article), le Yomeimon, porte marquant l'entrée dans le cœur du sanctuaire, et enfin le Karamon, dernière porte aussi appelée "porte chinoise" ; elle aussi en restauration...
Les intérieurs des temples ainsi que les moines ne peuvent pas être photographiés ni filmés. Nous avons cependant assisté à des parties de cérémonies, visibles depuis l'extérieur, portes ouvertes. Dans un bâtiment latéral, nous retirons nos chaussures et pouvons entrer par groupe pour écouter le "crying dragon". Le moine effectue la démonstration en frappant deux morceaux de bois l'un contre l'autre, à différents endroits du temple. Seul un endroit précis permet d'entendre le cri du dragon (écho), montrant les capacités acoustiques de l'architecture. Ensuite nous sommes invités à prier le dieu qui nous correspond selon le zodiaque chinois.